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Retour sur le colloque RESIPROC 2014 à Bruxelles

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Entrée écrite par : Johanie Bouffard


Les 9 et 10 octobre dernier, l’OMSRP s’est envolé à Bruxelles afin de participer au colloque annuel organisé par le Réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (RESIPROC). À l’occasion, Francine Charest, directrice de l’OMSRP, et moi-même avons eu la chance de présenter notre plus récente étude portant sur la perception de l’influence dans les médias sociaux. Pendant ces deux journées, nous nous sommes intéressés à la professionnalisation de la communication numérique, mais plus précisément à ses outils, à la reconnaissance de la profession, aux nouveaux métiers qu’elle engendre et à ses usages dans la communication politique.

Après avoir échangé sur les pratiques des professionnels en communication numérique et de leurs enjeux lors des présentations, c’était maintenant au tour de quatre professionnels de prendre la parole. Cette table-ronde a réuni Jonathann Mingoia, co-fondateur de Webveille, Jean-Michel Depasse, responsable du partenariat digital chez Mindshare, Jean D’Allessandro, expert SEO chez Websolution Way et enfin, Rémi Douine, fondateur de The Metrics Factory.

Durant la table-ronde, un sujet a particulièrement soulevé notre intérêt : la légitimité des métriques. De plus en plus, on tente de fixer une valeur financière à des indicateurs tels les mentions j’aime, les partages, les commentaires et les interactions avec une organisation dans une perspective de retour sur investissement (ROI).

Pourquoi autant de métriques, pour aveugler ou pour comprendre?

 

 

 

 

D’un point de vue de relations publiques, on se questionne assez rapidement à savoir quelle importance les organisations accordent-elles à la valeur des interactions qu’elles entretiennent avec ses internautes. On assiste alors à la naissance d’une nouvelle mesure : le ROI2, c’est à dire le Return on interactions.­­

Ont aussi été abordées les notions fast moving data (actions des internautes sur les pages des organisations) et slow moving data (études d’audience, sondages, etc.). On oppose ces deux concepts en raison de leur instantanéité versus leur construction d’une relation à long terme. Pour des raisons financières, il est plus fréquent qu’une marque n’investisse que sur des moyens aux effets à court terme (fast moving data).

Vision et stratégie court-terme vs construction de la relation metrics

 

 

 

Cela a pour effet d’entretenir une spirale de l’appauvrissement et ainsi, de créer une acceptation de l’éphémérité. L’utilisation conjointe des deux types de données est donc primordiale afin que les effets des communications d’une organisation puissent durer.

Soulignons que les présentations feront l’objet d’un collectif dont la publication est prévue pour l’automne 2015.

Pour voir le Storify de l’événement, cliquer ici.

4 réponses

  1. Merci pour la réponse. Ceux qui réussiront à mettre une valeur aux métriques deviendront riches! :)

  2. « De plus en plus, on tente de fixer une valeur financière à des indicateurs tels les mentions j’aime, les partages, les commentaires et les interactions avec une organisation dans une perspective de retour sur investissement (ROI). »

    A-t-on été capable de trouver une réponse satisfaisante? Si c’est le cas, j’aimerais bien la connaître.

    Merci pour ce résumé et pour le lien vers le Storify.

    • Johanie Bouffard dit :

      Excellente question! En fait, les discussions lors de la table-ronde n’ont pas approfondit sur les moyens utilisés pour fixer une valeur financière aux métriques. Encore aujourd’hui, il ne semble pas avoir encore de réponses établies à ce sujet, malheureusement!

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